Un texte de Anas Ramdani
Après un saut dans une association étudiante dédiée à l’entrepreneuriat, Alexis découvre sa passion pour la vulgarisation scientifique « En m’impliquant dans les activités de l’association, je me suis rendu compte qu’on ne peut pas communiquer de la même façon avec des acteurs différents », explique Alexis. « Je prends maintenant un plaisir à simplifier et adapter mon discours à mon audience. »
C’est d’ailleurs cet amour pour la vulgarisation scientifique qui le pousse à présenter son projet de recherche à l’audience très diversifiée de l’ACFAS.
Ingénieur de formation, Alexis poursuit aujourd’hui ses études supérieures en génie biomédical.
Le jeune chercheur se penche présentement sur une technologie qui pourrait venir au secours des patients atteints d’Alzheimer, une maladie que connait très bien Alexis. « L’un des membres de ma famille a souffert d’Alzheimer, cela me donne encore plus de motivation pour poursuivre ce projet ».
Le but du projet d’Alexis et de son équipe est de développer une nouvelle technique d’imagerie du cerveau humain qui permettra aux médecins de prédire et de prévenir certaines maladies graves.
Plutôt que de se baser sur une image traditionnelle du réseau vasculaire, la technologie développée par Alexis et son équipe consiste à produire des images beaucoup plus détaillées sur lesquelles il est possible d’apercevoir les plus petits vaisseaux au sein du système vasculaire. Pour ce faire, des solutions de microbulles sont injectées et tracées dans le système vasculaire. « On va réussir à localiser et cartographier le trajet des microbulles avec des ultrasons comme un GPS dans lequel les microbulles remplacent les voitures », confie-t-il. « Il sera alors possible d’avoir la localisation et la vitesse des microbulles ce qui permettra de détecter les premiers signes de maladies neurodégénératives comme l’Alzheimer. »