Je suis candidat au doctorat en sciences de l’information à l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal sous la supervision de Vincent Larivière et de Stefanie Haustein (Université d’Ottawa). Je travaille également sur le dossier de la science ouverte comme analyste de politiques au Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). J’ai récemment complété un séjour à l’UNESCO à Paris avec l’équipe de science ouverte dans le cadre du programme de stages en organisations internationales gouvernementales du ministère des Relations internationales et de la Francophonie. Je suis également membre de plusieurs associations et groupes de recherche tels que le ScholCommLab, le Quantitative Science Studies Lab, l’Association canadienne des sciences de l’information, le Centre interuniversitaire de recherche en sciences et technologies (CIRST), ainsi que le Working group on Open Science Monitoring Framework de l’UNESCO. J’ai précédemment travaillé sur des projets de recherche en collaboration avec plusieurs organisations telles que Brain Canada, IVADO, Our Research ainsi que la Société canadienne du sang.
Jusqu’à présent, mon parcours professionnel s’est avéré assez éclectique : j’ai précédemment étudié en administration, en philosophie et en éducation, puis j’ai travaillé comme fonctionnaire jusqu’à la fin de ma vingtaine. Je me suis ensuite inscrit à la maîtrise en sciences de l’information dans l’espoir de décrocher un emploi de bibliothécaire dans le milieu universitaire. Avant même de commencer le programme, je me suis mis à m’informer davantage sur le programme recherche, par curiosité. J’ai ensuite rencontré mon directeur de longue date Vincent (Larivière) qui m’a introduit assez rapidement au milieu de la recherche. Assez tôt dans mon parcours, j’ai eu l’occasion de m’impliquer comme auxiliaire de recherche dans une étude sur le libre accès, soit l’accès gratuit aux connaissances scientifiques, et ce, sans aucune barrière légale ou technique. Le libre accès et la science ouverte sont ensuite rapidement devenus mes principaux objets de recherche. En 2022, j’ai complété mon mémoire de maîtrise sur l’utilisation du libre accès à l’échelle internationale, puis j’ai immédiatement poursuivi au doctorat en sciences de l’information.
Mes recherches actuelles portent sur la couverture du libre accès dans les bases de données bibliographiques utilisées pour l’évaluation de la recherche ainsi que sur l’efficacité des politiques de science ouverte. Dans un contexte où même les universités les plus riches n’arrivent plus à payer les frais d’abonnement aux périodiques scientifiques nécessaires pour faire avancer les connaissances et où le monde de l’édition scientifique est dorénavant contrôlé par un oligopole d’éditeurs scientifiques à but lucratif touchant des marges de profits frôlant parfois les 40 %, la science ouverte s’est imposée comme une solution potentielle à long terme pour accélérer les progrès de l’humanité et réduire les écarts technologiques entre les nations. Les recherches précédentes ont démontré que l’instauration de politiques de science ouverte est la méthode la plus efficace pour inciter la communauté de recherche à participer au mouvement. Toutefois, il existe encore de nombreuses barrières financières, politiques, sociales et technologiques qui ralentissent le développement de la science ouverte à l’échelle mondiale, notamment en ce qui concerne l’évaluation des politiques. L’objectif de ma thèse est de développer une méthode visant à mesurer l’efficacité des politiques de science ouverte basée sur des sources de données ouvertes et plus inclusives que celles qui sont traditionnellement utilisées par les preneurs de décision.
Marc-André Simard est présentateur invité dans le cadre du colloque 15 – Libre accès aux résultats de la recherche au Québec : pour un écosystème de la communication savante diversifié, équitable et viable, les 11 et 12 mai au 90e Congrès de l’Acfas.
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