Un texte d’Anas Ramdani
Après avoir terminé des études d’ingénieur à l’École des Mines de Saint-Étienne, Martin s’est transporté à Polytechnique Montréal pour ses études doctorales. Ici, il y combine ses deux passions : la mécanique des fluides et la simulation numérique.
« J’étais vraiment captivé par ces deux cours durant mes études d’ingénieurs », confie-t-il. « Je voulais absolument explorer encore plus ces sujets-là, et c’est ce qui m’a guidé vers ce projet de doctorat. »
Son projet a pour objectif de réduire les émissions polluantes de turbines à gaz comme celles qui propulsent certains avions ou génèrent de l’électricité dans des centrales électriques. Plutôt que d’avoir recours à des mesures expérimentales, il s’appuie sur des simulations numériques pour prédire le comportement des gaz selon les conditions de turbulence et de combustion à l’intérieur de la turbine.
« Il est primordial d’obtenir des données qui nous permettront de mieux comprendre les phénomènes physiques à l’intérieur de ces turbines à gaz pour espérer un jour développer des versions qui contribueront à la transition vers une énergie décarbonée. », explique Martin. « Ces données sont difficiles à mesurer expérimentalement, mais on s’en approche grâce à la simulation ».
L’approche par simulation numérique consiste à représenter ce qui se passe à l’intérieur de la turbine à gaz par des équations. « En résolvant ces équations, on obtient un portrait plus précis des phénomènes physiques qui se déroulent dans la turbine », précise l’étudiant.